Module 4 : Volet thérapeutique

Leçon 1

Résultat d’apprentissage

Prendre des décisions éclairées à savoir quand prescrire certaines drogues et autres substances (CDAS).

Introduction

On examine dans la présente leçon les principaux facteurs qui déterminent la nécessité de judicieusement prescrire certaines drogues et autres substances. L’accent est mis sur la nécessité d’effectuer une évaluation à court terme et une évaluation à long terme des indications liées à l’usage de CDAS, les autres options offertes et bien tolérées, et le risque de mauvais usage.

L’abus et le mauvais usage de CDAS

En ce qui a trait à la prescription de CDAS, Lader (2011) souligne « 

[…] la difficulté d’empêcher que l’usage à court terme se transforme en usage à long terme lorsque l’efficacité est assez incertaine et que l’ensemble des effets indésirables comme la dépendance demeure une importante préoccupation du public » (p. 2102).

Dre Jackson, qui détient une formation en anesthésiologie de la University of North Carolina et qui a effectué des études postdoctorales en gestion de la douleur chronique à la Stanford University, soutient que « […] la douleur se trouve dans le cerveau ». Elle explique aussi pourquoi les pilules n’éliminent pas la douleur, et examine les éléments au sujet desquels les médecins et les patients se trompent en ce qui a trait à la gestion de la douleur ainsi que les façons dont on pourrait mieux gérer la douleur (TedX Talks, 2016).

Dre Volkow, directrice du National Institute on Drug Abuse des NIH (instituts nationaux de la santé), identifie également la dépendance comme une maladie du cerveau. Cheffe de file mondiale dans le domaine de la neurobiologie des maladies liées à la récompense et à l’autocontrôle comme la dépendance et l’obésité, Dre Volkow est née dans la ville de Mexico, où elle a vécu jusqu’à la fin de ses études en médecine. Pendant sa formation de psychiatre à New York, elle a étudié les effets de diverses drogues sur le cerveau humain au moyen des technologies d’imagerie cérébrale. Ses recherches ont grandement contribué à prouver que la dépendance nuit à la fonction des circuits de la récompense, de la motivation et de l’autocontrôle, en plus de permettre l’identification des pertes de redondance des circuits (TEDMED, 2015).

Références :

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